L’inclusion en classe ordinaire reste l’objectif essentiel de ce dispositif d’accueil
temporaire. Elle est le but à atteindre, même lorsqu’elle nécessite des aménagements
temporaires.
Dans le second degré, c’est sur la base de l’évaluation effectuée à l’arrivée de
l’élève que son affectation est décidée. Les élèves doivent d’emblée bénéficier d’une
part importante de l’enseignement proposé en classe ordinaire, à fortiori dans les
disciplines ou leurs compétences sont avérées (langues vivantes, mathématiques…).
Un emploi du temps individualisé doit leur permettre de suivre, le plus souvent possible,
l’enseignement proposé dans les classes. L’horaire scolaire doit être identique à
celui des autres élèves inscrits dans les mêmes niveaux.
Il n’est pas préconisé de modèle unique de fonctionnement pour l’UPE2A, cependant,
quelques principes pédagogiques sont impératifs :
- L’inscription de l’élève dans une classe ordinaire, le critère d’âge étant prioritaire
(un ou deux ans d’écart maximum avec l’âge de référence de la classe concernée) ;
- L’enseignement de la langue française comme discipline et comme langue instrumentale
des autres disciplines ;
- Au cours de la première année de prise en charge pédagogique par l’UPE2A un enseignement
intensif du français d’une durée hebdomadaire de 9 heures minimum dans le premier
degré et de 12 heures minimum dans le second degré est organisé avec des temps de
fréquentation de la classe ordinaire où l’élève est inscrit ;
- L’enseignement de deux disciplines autres que le français (les mathématiques et
une langue vivante étrangère de préférence).
Sauf situation particulière, la durée de scolarisation d’un élève dans un tel dispositif
pédagogique ne doit pas excéder l’équivalent d’une année scolaire. L’objectif est
qu’il puisse au plus vite suivre l’intégralité des enseignements dans une classe
du cursus ordinaire avec, le cas échéant, un dispositif plus souple d’accompagnement.